« Retourne en Afrique » : gros dérapage raciste à l’Assemblée Nationale… que s’est-il vraiment passé ?

La France deviendrait-elle de plus en plus raciste ? En effet, après qu’un candidat de Slam n’a pas hésité à donner une réponse choquante et raciste à Cyril Féraud, c’est désormais à Grégoire De Fournas de choquer le public. Ce jeudi 3 novembre, le député RN a provoqué un tollé, alors que Carlos Martens Bilongo, député LFI congolais, interrogeait le gouvernement au sujet des migrants, en criant « Qu’ils retournent en Afrique ! ».

Une vague d’indignation à l’assemblée face au propos raciste de Grégoire de Fournas
Difficile de ne pas s’interroger sur l’avenir de notre pays, réputé si accueillant, lorsque l’on découvre la virulence de certaines personnes. Rappelez-vous, il y a quelques semaines, un match de football avait choqué les Français à cause de nombreux actes racistes. Ce jeudi 3 novembre 2022, ce fût au tour d’un certain député de créer la confusion et une vague d’indignation relayée par Emmanuel Macron…

En effet, alors que Carlos Martens, élu LFI, s’exprimait sur le drame actuel de l’immigration clandestine, le député RN Grégoire de Fournas lui a adressé un sympathique « Qu’il retourne en Afrique ». Des propos qu’il a ensuite assumés, mais dont il nie toute intention de racisme. Selon lui, ces derniers étaient dirigés vers un bateau de migrants et non son collègue Insoumis. Mais c’était sans compter sur un certain utilisateur de Twitter qui a diffusé des tweets gênants, effacés par le député de Gironde.

De nombreux Tweets refont surface

Vivons-nous dans un monde de fous où plus personne n’a de respect pour autrui ? C’est en tout cas ce qu’on peut se demander lorsque l’on découvre les propos racistes qu’une journaliste a subis dans le métro avec ses enfants. Ou bien encore les tweets que Grégoire de Fournas avait diffusés dans le passé.

 

Quoi qu’il en soit, les derniers propos chocs du parlementaire ont fait réagir au plus haut sommet de l’État. Notre cher président s’est d’ailleurs dit « heurté » par des « mots intolérables ».

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Crédit photo : Capture d’écran

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