Météo France a annoncé ce mardi 1er novembre, que le mois d’octobre 2022 avait été le plus jamais enregistré depuis le début des mesures.
Après Claudio, la tempête Denise : un autre violent coup de vent annoncé pour jeudi en France
Une anomalie de plus de 3,5 degrés
Avec des températures dignes de la pleine saison estivale dans le Sud-Ouest et en Corse, le mercure a dépassé les 30 °C à plusieurs reprises.
Il s’agit du 9e mois consécutif où les anomalies de températures sont positives.
C’est-à-dire que les températures moyennes sont supérieures à la moyenne mensuelle de référence sur la période 1991-2020.
En octobre, l’anomalie est de 3,5 °C par rapport à la moyenne.
Pêle-mêle, il a fait 32,2 °C à Ger (Pyrénées-Atlantique), le 28 octobre dernier, 33,8 °C à Orthez (Pyrénées-Atlantiques) le 18 ou encore 32,5 à Figari (Corse) le 23.
Toujours un déficit de pluviométrie
Si la pluie a fait son retour en France, le déficit pluviométrique sur le mois d’octobre est de l’ordre de 37 %. Pourtant, la situation est inégale sur le territoire.
Les sols retrouvent un état normal pour cette période de l’année sur les régions Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Île-de-France. Ils sont légèrement plus secs que la normale sur Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie.
En revanche, depuis début octobre, on note un assèchement des sols sur la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie.
Des orages d’été
Cette chaleur exceptionnelle s’est accompagnée, le 23 octobre par de violents orages, « aux caractéristiques estivales qui ont provoqué des phénomènes tourbillonnaires, avec en particulier des dégâts importants dans le Pas-de-Calais et dans la Somme », note Météo France.
Cet épisode de chaleur est, comme cet été caniculaire, l’une des conséquences du réchauffement climatique, avec des vagues de chaleur plus intenses et plus fréquentes.
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