Une petite fille sourde décède à l’école après une altercation avec un camarade

Le drame s’est déroulé le 10 octobre à l’institut Paul-Cézanne, à Fougères

Une petite fille sourde de huit ans est décédée mi-octobre après une bousculade survenue dans les locaux de l’institut Paul-Cézanne à Fougères où elle était scolarisée.

Après le drame, une cellule de soutien psychologique a été mise en place au sein de l’établissement qui prend en charge des enfants porteurs de troubles auditifs.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Rennes pour connaître les causes de la mort de la fillette.
L’établissement est bien connu à Fougères et dans tout le département d’Ille-et-Vilaine.

Depuis quarante ans, l’institut d’éducation sensorielle Paul-Cézanne, géré par l’association Le Parc, prend en charge des enfants porteurs de troubles auditifs, de troubles spécifiques du langage ou de handicaps rares.

C’est là qu’un drame s’est produit le 10 octobre juste après la pause déjeuner.

Alors qu’un groupe de cinq enfants profitaient d’un temps libre dans une salle de l’institut sous la surveillance de trois éducateurs, une altercation aurait éclaté entre deux élèves.

Un garçon de dix ans aurait poussé une petite fille de huit ans.

Cette dernière serait tombée de sa hauteur, chutant sur le dos. Inconsciente à l’arrivée des secours, la fillette a été transportée en urgence à l’hôpital Sud de Rennes où elle est décédée quatre jours plus tard, a-t-on appris ce mercredi, confirmant une information du Télégramme.

Une enquête ouverture par le parquet
« Ce n’est pas un fait divers, c’est un accident dramatique avec des conséquences dramatiques pour deux familles », indique à 20 Minutes Perrine Obonsawin, directrice générale de l’association Le Parc.

Selon elle, le garçon à l’origine de la bousculade a de grandes difficultés de communication et pouvait parfois se montrer agressif envers lui-même et avec les autres enfants.

Il a depuis quitté l’établissement, sa famille étant dans l’attente d’une nouvelle affectation.

Après le drame, une cellule de soutien psychologique a été mise en place au sein de l’établissement.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Rennes pour rechercher les causes de la mort de la fillette.

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Crédit photo : Capture d’écran

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