Coup de folie ou vengeance ? Depuis la découverte du corps de Lola dans une malle, ce vendredi, les enquêteurs tentent de comprendre le mobile de la principale suspecte.
Un meurtre qui secoue la France entière. La petite Lola, 12 ans, a été retrouvée morte asphyxiée dans une malle, vendredi 14 octobre 2022, dans la cour de son immeuble. Dans la foulée, une femme de 24 ans, filmée par les caméras, a été interpellée à Bois-Colombes. Après plusieurs heures de garde à vue, elle a fini par donner sa version des derniers instants de la collégienne.
Lola, 12 ans, retrouvée dans une malle et tuée par vengeance ?
Lola était une enfant “souriante et réservée”, et un monstre lui a ôté la vie. Dhabia B., jeune femme de 24 ans, a été mise en examen pour “meurtre sur mineur de 15 ans accompagné de tortures et actes de barbarie, ainsi que viol sur mineur”. Aux enquêteurs, la suspecte raconte avoir attiré la collégienne chez sa sœur, domiciliée dans le même immeuble que la famille de Lola.
Elle aurait alors fait prendre une douche à la fillette et elle aurait abusé d’elle sexuellement. Elle l’aurait torturée, puis tuée, avant de dissimuler son corps dans une malle. Mais pourquoi causer de telles souffrances à une enfant ? C’est la question à laquelle tente de répondre les enquêteurs. Si les circonstances de sa mort restent encore floues, Dhabia B. l’aurait toutefois assassinée par… vengeance
La suspecte avait l’obligation de quitter le territoire
Celle qui est décrite par le Parisien comme une “jeune femme à l’allure fluette et au visage juvénile constellé de boutons” aurait reconnu le meurtre, avant de se rétracter. Les enquêteurs se penchent sur la piste d’une possible vengeance. Vêtue d’un survêtement, agitée de tics nerveux, elle a admis avoir eu une altercationavec la mère de Lola, qui est aussi la gardienne de l’immeuble.
En effet, alors que Dhabia B logeait chez sa sœur, elle lui aurait refusé un badge d’accès à l’immeuble. Toujours d’après le Parisien, la présumée meurtrière serait arrivée légalement d’Algérie en 2016, avec un titre de séjour étudiant, mais se trouvait, au moment de son arrestation, en situation irrégulière. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lui avait été délivrée.
Sources utilisées :
crédit photo: capture d’écran