Jamel Debbouze était invité dans “Quotidien” à l’occasion de la sortie du film Le Nouveau Jouet, remake du fameux long-métrage Le Jouet avec Pierre Richard en 1976.
Yann Barthès l’a lancé sur le parallèle entre le film et l’actualité où le conflit social règne en maître.
“On a voulu ajouter cette dimension (dans le film, ndlr) pour creuser davantage le fossé entre ces deux mondes, d’un côté ce milliardaire absolu et de l’autre côté mon personnage qui habite dans une cité.
Deux mondes se confrontent et ces gens qui habitent dans la cité vivent dans une vraie misère et pour autant ils sont très heureux et très vivant alors que l’autre est blindé et moins heureux”, indique Jamel Debbouze.
Qui ajoute : “on s’est rendu compte que la précarité est plus présente aujourd’hui.”
Quelques secondes plus tard, le présentateur de “Quotidien” demande à l’acteur de 47 ans si ça lui parle “la taxe sur les super profits”.
“Bien sûr”, répond Jamel Debbouze, sans développer.
Silence sur le plateau, auquel le comédien met fin en évoquant la situation de Total.
“Je trouve que c’est mal rangé notre pays.
On a l’impression que des gens sont de plus en plus riche et qu’il y a une manque de considération, même si j’imagine que ce n’est pas si simple.
Mais quand on voit une entreprise comme Total, quand on voit afficher ses profits, on se dit tous que c’est complètement naturel de partager, surtout à ce niveau.
On est tous vraiment vénère de faire la queue mais on comprend aussi la situation de ces salariés et on est de tout cœur avec eux.”
Il conclut en disant : “On est le cul entre deux chaises, mais on est solidaire, c’est ça que j’aime dans ce pays”.
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Ces déclarations de Jamel Debbouze ont beaucoup fait parler.
Certains lui reprochent de prendre fait et cause pour les salariés de Total, se basant notamment sur la phrase “on est de tout cœur avec eux”.
D’autres estiment qu’il devrait davantage affirmer sa position et qu’il “brosse les deux parties dans le sens du poil”, fait son “Suisse”.
Son statut de célébrité est également épinglé, en raison de ses supposés hauts revenus qui lui permettraient de parler ainsi de cette situation.
Les téléspectateurs de “Quotidien” attendaient visiblement qu’il évoque plus longuement les désagréments causés par cette grève des raffineries depuis plusieurs jours.
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Crédit photo : Capture d’écran