Pour pouvoir stationner en deux-roues motorisés à partir du mois de septembre à Paris, le marathon administratif commencera ce lundi 27 juin, annoncé la Ville.
Le stationnement payant pour les deux-roues motorisés thermiques à Paris, prévu pour le 1er septembre, entre dans le concret avec l’ouverture lundi du service d’enregistrement des véhicules, indispensable pour bénéficier d’un tarif préférentiel, a détaillé mardi la mairie.
Dès le 27 juin, tous les propriétaires de deux-roues motorisés thermiques ou électriques qui souhaitent bénéficier d’un tarif préférentiel, pour les premiers, ou conserver la gratuité, pour les seconds, devront faire une demande via le site de la ville, associé à la plateforme nationale FranceConnect, a indiqué David Belliard, l’adjoint (EELV) aux mobilités et à la transformation de l’espace public.
Abonnement selon le lieu de résidence
A partir du 1er septembre, tous les propriétaires devront passer par l’un des 4.000 horodateurs ou les applications mobiles dédiées, pour des tickets dématérialisés. Pour les motos et scooters électriques, le stationnement restera gratuit à condition d’avoir renseigné la plaque d’immatriculation, sans quoi les propriétaires devront s’acquitter du tarif visiteur.
Les propriétaires de deux-roues thermiques résidant dans la capitale et les professionnels basés à Paris et dont l’activité est principalement sédentaire, eux, pourront bénéficier d’un abonnement à 22,50 euros l’année pour payer 75 centimes par jour de stationnement. Les résidents pourront rester une semaine maximum sur le même emplacement.
Les professionnels basés à Paris ou en banlieue et ayant une activité principalement mobile auront le droit à un abonnement de 120 euros l’année ouvrant le droit à un stationnement de sept heures maximum à 25 centimes l’heure.
Les autres pourront bénéficier d’un abonnement de 70 ou 90 euros par mois dans 40 parkings de la Ville – 90 à la fin de l’année – ou du tarif visiteur, correspondant à la moitié de celui appliqué pour les voitures: 3 euros de l’heure dans le centre de la capitale, 2 euros dans les arrondissements extérieurs. Le forfait post-stationnement (FPS), qui a remplacé l’amende, correspond à six heures de stationnement et, là aussi, à la moitié du tarif dû par les voitures (25 ou 37,50 euros).
“Une mesure d’équité”
Motos et scooters bénéficient de 42.000 places dédiées dans la capitale, dont 1.000 créées depuis 2021 sur les 5.000 nouvelles promises pendant le mandat, a souligné David Belliard, pour qui la mairie ne “chasse pas” ces utilisateurs.
“C’est une mesure d’équité” vis-à-vis des automobilistes payant déjà le stationnement, a fait valoir l’élu écologiste, qui veut aussi lutter contre une “privatisation de l’espace public par des engins dont les nuisances sont très importantes: pollution, nuisances sonores, encombrement de l’espace public”.
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