un homme retranché chez lui abattu par des gendarmes….
L’IGGN a été saisie après ces faits qui se sont déroulés dans la commune d’Ercuis.
Une enquête de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été ouverte après qu’un septuagénaire, qui s’était retranché chez lui, a été abattu dans la nuit de vendredi à samedi par des gendarmes qui tentaient en vain de le raisonner, a indiqué le parquet de Senlis.
Cet homme de 73 ans, habitant Ercuis dans l’Oise, s’était retranché chez lui vendredi en milieu d’après-midi après que des gendarmes de la brigade de Chambly étaient venus lui remettre une convocation.
Il les avait accueillis avec un fusil de chasse, selon une source proche du dossier.
“L’individu n’était pas connu de la justice. Ce dernier devait être convoqué par les gendarmes dans le cadre d’une affaire pour laquelle il était bien mis en cause”, a déclaré à l’AFP le procureur de la République de Senlis, Jean-Baptiste Bladier.
“Ce que les proches nous confirment, c’est que cet homme avait des soucis.
Il tenait parfois des propos incohérents, alors qu’il avait toujours eu auparavant une vie droite”, a-t-il ajouté.
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Plus d’une quarantaine de gendarmes sur place
Une quarantaine d’hommes du groupement de gendarmerie de l’Oise, rejoints par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), sont venus en renfort pour tenter de le calmer et de négocier avec lui.
“Il a d’abord établi des échanges avec les gendarmes dans l’après-midi.
Une fois le GIGN sur place, les contacts se sont raréfiés”, a rapporté le magistrat, ajoutant qu’une enquête de l’inspection générale de la gendarmerie nationale a été ouverte, “un process normal pour vérifier l’ensemble de la procédure et l’usage légal des armes”.
Selon une source gendarmerie, le septuagénaire aurait fait feu sur les militaires, qui ont tiré en retour.
“Sa femme et son beau-frère sont restés jusqu’au bout” aux côtés des forces de l’ordre pour essayer de le raisonner, selon le maire de ce village de 1600 habitants, Jean-Pierre Nigay, interrogé par le Courrier Picard.
La section de recherches de la gendarmerie nationale d’Amiens est saisie pour “le volet qui concerne les actes commis par le forcené durant cette nuit”, selon le parquet.
Source : https://www.huffingtonpost.fr
Crédit photo : Capture d’écran