Même s’ils “comprennent les motivations des manifestants, leur situation économique tendue ne leur permet pas de perdre des journées de travail”, a indiqué la Fédération nationale des transports routiers dans un communiqué.
“Processus de négociation”
Déplorant que des camions soient pris “dans divers blocages et barrages”, la FNTR et ses alliés ont appelé le gouvernement “à prendre ses propres responsabilités, soit en entamant un processus de négociation avec les gilets jaunes, soit en faisant respecter la liberté de circulation des opérateurs économiques”. “Dans tout autre cas, les organisations professionnelles du transport routier de marchandises interviendront pour préserver les intérêts des transporteurs et la sécurité de leurs personnels”, ont-ils prévenu, sans autre précision.
L’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), une autre fédération de professionnels de la route, a confirmé dans un communiqué que les “transporteurs ne sont pas engagés dans le mouvement des gilets jaunes”. “Il est hors de question de se lier à une action dont on ne connaît pas ou peu les organisateurs”, a-t-elle ajouté, jugeant aussi que “sur le fond, les revendications des professionnels routiers, chefs d’entreprise, ne sont pas celles de ces citoyens”.
Source : francetvinfo.fr
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