Décès du rugbyman Louis Fajfrowski : une mort “accidentelle” à la suite d’un plaquage

Décès du rugbyman Louis Fajfrowski :

une mort “accidentelle” à la suite d’un plaquage .

Décès du rugbyman Louis Fajfrowski : une mort "accidentelle" à la suite d'un plaquage
ENQUÊTE – L’ailier d’Aurillac Louis Fajfrowski est décédé d’une “commotion cardiaque” d’après les résultats de l’autopsie. Le parquet a conclu à une mort “accidentelle”.
Le rugbyman de 21 ans avait trouvé la mort dans les vestiaires du stade Jean-Alric, après un plaquage au cours d’un match amical, le 10 août dernier.

Sa mort brutale demeurait inexpliquée. Trois mois après le décès du trois-quart centre Louis Frajfrowski (Pro D2) après un match amical, le 10 août dernier, le parquet d’Aurillac a rendu public les résultats de l’autopsie réalisée sur le rugbyman (21 ans) qui a succombé des suites de multiples malaises provoqué par un plaquage subi face à Rodez (Fédérale 1).

L’enquête a conclu que le décès était d’origine “accidentelle à la suite et non pas à cause d’un plaquage” subi par le joueur à mi-hauteur.

“Ce sont plusieurs facteurs qui ont conduit au décès”, a expliqué ce jeudi 8 novembre à l’AFP le procureur d’Aurillac, Olivier Clémençon, confirmant une information du quotidien régional La Montagne.

Selon lui, Frajfrowski a subi “un traumatisme thoracique précordial, responsable d’une commotion cardiaque létale sur un cœur pathologique”. Le procureur a insisté sur le fait qu’il n’y avait “pas une quelconque faute imputable à qui que ce soit”. C’est un accident malheureux.”

Le débat sur la dangerosité du rugby relancé ?

Titulaire lors de la rencontre amicale face à Rodez le 10 août dernier à Aurillac, au stade Jean-Alric, Louis Fajfrowski avait quitté la pelouse, peu avant l’heure de jeu, après un plaquage appuyé.

Sonné, il avait pu se relever avec l’aide des soigneurs avant de se rendre aux vestiaires par ses propres moyens, accompagné d’un médecin, rappelle La Montagne.

Arrivé dans les vestiaires, il avait alors perdu connaissance à plusieurs reprises et il n’avait pas pu être réanimé malgré l’arrivée des secours. La première autopsie réalisée n’avait pas permis de déterminer les causes de la mort, d’où la demande des analyses complémentaires.

Rugby : un sport de plus en plus violent ?

 

Ce décès tragique avait suscité une immense émotion dans le milieu du rugby en repointant du doigt les commotions, notamment cérébrales, provoquées par certains chocs, préoccupation croissante qui remet en question les fondamentaux de ce sport de contact.

Les conclusions du parquet d’Aurillac devraient relancer le débat sur les dangers du rugby.

 

Source : https://www.lci.fr

Crédits photos : Capture d’écran

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