L’hebdomadaire satirique détaille les coulisses de la polémique sur l’hommage au maréchal Pétain lors des commémorations du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale.
Un hommage à cinq maréchaux au lieu de huit
Mais une partie des universitaires réunis à Blois pour les Rendez-vous de l’histoire, le 13 octobre, protestent. La cérémonie est alors annulée. “Chassés par la porte, les militaires reviennent par la fenêtre”, assure Le Canard. Les généraux s’empressent d’organiser une nouvelle cérémonie, le 10 novembre, toujours aux Invalides, mais cette fois sans le président de la République, remplacé par son chef d’état-major particulier. Il s’agit toujours d’un hommage aux huit maréchaux mais seules les tombes des cinq maréchaux enterrés aux Invalides seront fleuries. Ce qui exclut Pétain, inhumé à l’île d’Yeu (Vendée).
Je n’irai pas, mais je les laisserai faire leur truc.Le Canard enchaîné
La polémique démarre vraiment début novembre lorsque Emmanuel Macron, interpellé sur le sujet à Charleville-Mézières (Ardennes) en pleine “itinérance mémorielle” déclare qu’il est “tout à fait légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit aussi l’armée à la victoire”. S’ensuivront plusieurs jours de controverse. Finalement, la cérémonie s’est déroulée aux Invalides, à Paris, et s’est résumée à un dépôt de gerbes devant les tombes des maréchaux Foch, Lyautey, Maunoury, Franchet d’Espèrey et Fayolle. La presse n’a pas été conviée.
Source : franceinfo.fr
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