Le bilan terrible des révolutions socialistes

Aujourd’hui, des millions de Vénézuéliens fuient leurs foyers à la recherche de nourriture, de médicaments ou d’un emploi dans les pays voisins. L’inflation est devenue incontrôlable.

Dans un pays qui possède peut-être les plus grandes réserves de pétrole de la planète, les hôpitaux manquent de médicaments de base, l’approvisionnement en eau et en électricité n’est pas fiable, les crimes violents sont endémiques et la malnutrition infantile n’a jamais été aussi élevée.

Le gouvernement, dirigé aujourd’hui par l’ancien chauffeur de bus Nicolas Maduro, continue d’emprisonner ses détracteurs et s’est juré de continuer d’appliquer ses méthodes marxistes-léninistes.

« Ayons la foi », a déclaré Maduro. « Soyez assuré que, tôt ou tard, nous remporterons des victoires dans le domaine économique. »

La Commune de Paris de 1871, la première tentative de réaliser ce que Karl Marx appelait « la dictature du prolétariat », a été de trop courte durée pour nous aider réellement dans notre analyse. Cependant, elle parvint à nous donner quelques indices sur ce que l’avenir marxiste devrait produire : des attaques contre la religion, la censure de la presse et la prise et le massacre d’otages.

La Révolution bolchévique russe de 1917, qui a écrasé la démocratie naissante arrivée à la place du régime tsariste, a construit sur les ruines de l’Empire russe un nouvel État appelé l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Il a duré près de 70 ans.

Parmi ses résultats marquants, on peut citer la destruction de la classe moyenne et de la paysannerie prospère, l’incapacité de nourrir sa population, une vaste répression policière et l’emprisonnement de millions « d’ennemis de la révolution », les purges sanglantes régulières de la direction du parti, l’utilisation du travail forcé dans la construction des canaux et de l’industrie lourde, les cas de famine délibérée et généralisée qui ont nécessité des rappels à la population affamée que « manger ses enfants est un acte de barbarie ».

Une estimation très prudente de ses victimes est de 20 millions de morts.

Après la révolution bolchévique, les communistes russes croyaient que leur exemple inspirerait des révolutions similaires dans le monde entier et, en fait, des « républiques rouges » ont fait leur apparition en Allemagne, en Hongrie et en Espagne. Mais elles ont rapidement été écrasées par les forces d’opposition qu’elles avaient elles-mêmes engendrées.

Lorsque l’Union soviétique a commencé à imploser en 1989, les citoyens des pays européens voisins, auxquels l’URSS avait imposé sa version du socialisme après la Seconde Guerre mondiale, étaient si contents de leur expérience avec le marxisme qu’ils se sont immédiatement débarrassés de leurs régimes communistes en les remplaçant par des gouvernements plus démocratiques.

L’exportation du marxisme-léninisme vers l’Asie, où les régimes communistes ont pris le pouvoir en Chine, en Corée du Nord, au Vietnam, au Cambodge et au Laos, a eu plus de succès.

Ayant pu prendre en compte l’expérience de plus d’un siècle de théorie et de pratique communistes dans la construction de leurs propres versions de la société communiste réelle, les « révolutionnaires » asiatiques ont montré qu’ils n’avaient rien appris de leurs professeurs européens – à part des moyens encore plus brutaux d’opprimer leur peuple.

Le régime maoïste en Chine a massacré au moins 60 millions de personnes au cours des campagnes d’élimination des propriétaires fonciers, du Grand bond en avant, de la Révolution culturelle et autres.

 

Source : m.epochtimes.fr

Credit  photo  : capture  d’écran