Ces Américains qui veulent changer la date d’Halloween

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont signé une pétition réclamant que Donald Trump décale la date d’Halloween, rapporte le « New York Post ».

En France, Halloween est une fête à laquelle on accorde souvent une importance toute relative.

Une étude publiée par Le Figaro en 2017 montrait que moins de la moitié des foyers étaient décorés à cette occasion. Conscients de sa dimension commerciale, les Français consentaient surtout à faire un effort pour les enfants. Mais de l’autre côté de l’Atlantique, Halloween est un véritable business, estimé à près de 10 milliards de dollars pour les entreprises.

Pourtant, les États-Unis souffrent d’un handicap.

À la différence de la France, de l’Espagne, du Portugal ou encore de la Belgique, le 1er novembre n’y est pas férié.

Ce qui semble désormais poser un sérieux problème à de nombreux parents, explique Slate, relayant un article du New York Post.

Une pétition a donc été mise en ligne réclamant que la date d’Halloween soit déplacée.

Initiée par la «  Halloween & Costume Association  », elle est adressée directement à Donald Trump et compte déjà plus de 23 000 signatures.

Des raisons de sécurité

L’idée est donc de célébrer Halloween le dernier samedi du mois d’octobre.

En 2018, cela aurait donc été le 28 octobre et l’an prochain le 26. Pourquoi vouloir changer de date ? L’argument principal mis en avant sur la pétition est celui de la sécurité.

Ainsi, le texte évoque 3 800 enfants blessés chaque année alors qu’ils partent récupérer des bonbons.

Les motifs de ces accidents semblent identifiés.

70 % des parents n’accompagnent pas leurs enfants, 65 % ne leur expliquent pas les règles de sécurité et 82 % font l’impasse sur les matières réfléchissantes qui pourraient les rendre plus visibles.

Des chiffres qui sont à prendre avec des pincettes faute de source fiable.

Les enfants pourraient donc se promener seuls dans l’obscurité.

Et les parents, puisqu’ils doivent travailler le lendemain, n’ont pas envie de les accompagner, explique la pétition.

Donald Trump n’a pas encore réagi.

Si la pétition atteint les 100 000 signatures, la Maison Blanche pourrait alors se voir forcée d’y répondre.

C’est ainsi qu’en 2013, l’administration de Barack Obama avait dû expliquer qu’elle ne construirait pas l’Étoile noire.

 

Source : https://www.lepoint.fr

crédit photo : Capture d’écran